BPCO : le taï-chi efficace pour mieux respirer

D'après une nouvelle étude chinoise, le taï-chi améliorerait de manière significative la fonction respiratoire chez les patients souffrant de BPCO

D'après une nouvelle étude chinoise, le taï-chi améliorerait de manière significative la fonction respiratoire chez les patients souffrant de BPCO.

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) correspond à l'association de deux maladies : la bronchite chronique (qui se caractérise par une toux grasse permanente ou récidivante, qui survient au moins trois mois par an, pendant au moins deux années consécutives) et l'emphysème pulmonaire (une destruction des alvéoles pulmonaires liée à un rétrécissement des grosses bronches, des petites bronches et enfin des bronchioles terminales).

En France, entre 800 000 personnes et 1 million de personnes seraient concernées par la BPCO ; dans les pays occidentaux, c'est la troisième cause de mortalité.

Principalement liée au tabagisme, cette pathologie fait l'objet de plusieurs traitements : médicaments bronchodilatateurs et anti-inflammatoires, kinésithérapie et (à des stades plus évolués de la maladie) aérosolthérapie, oxygénothérapie voire ventilation assistée non-invasive.


La BPCO, une maladie principalement liée au tabagisme

Selon une nouvelle étude menée par le State Key Laboratory of Respiratory Disease (en Chine), la pratique régulière du taï-chi pourrait améliorer de manière significative la fonction respiratoire chez les patients souffrant de BPCO.

Les chercheurs ont travaillé avec 120 volontaires chinois atteints de BPCO. Durant 12 semaines, les volontaires ont bénéficié de leçons de taï-chi à raison de 5 heures hebdomadaires. Au terme de la période d'observation, les scientifiques ont constaté une amélioration des symptômes respiratoires. Concrètement : les patients respiraient moins difficilement au quotidien.

« Nos travaux montrent que le taï-chi est aussi efficace que les programmes de réadaptation pulmonaire pour les patients souffrant de troubles respiratoires liés à la BPCO » expliquent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Chest.

Source

par Apolline henry (top-sante)